Démarche

Démarche

Mes intérêts comme créateur sont très étendus mais convergent dans la conviction que nous sommes part du monde pour en révéler ou en rendre sensible, d’une infinité de manières, l’Amour intrinsèque qui l’anime.

Je suis profondément touché par la complexité de la nature, que j’interprète, parfois jusqu’à l’extrême, comme une richesse. La symbiose émouvante des milieux vivants, les proportions sublimes qui régissent les galaxies, les mystères profonds des rapports humains m’interpellent. Je chéris en particulier les types de relations qui font se côtoyer  la joie et une forme de tristesse. Je n’ai, bien sûr, qu’une compréhension très limitée et subjective de chacune de ces choses. Elles constituent néanmoins pour moi des moyens de création merveilleusement féconds.

Je juge essentiel et ressens l’urgence de m’adresser à une communauté la plus large possible; à tout le moins, de sortir des sphères des initiés. Cela constitue pour moi une posture importante face au monde, comme un moyen de tendre vers quelque chose de mieux : être dans le monde sans être du monde. J’ai profondément besoin d’une forme d’immédiateté, de viscéralité, d’expressivité, qui transcende les ésotérismes et invite toujours à aller plus loin.

Pour moi, la création idéale accomplit le miracle de la rencontre de l’universalité et de l’étrangeté. Par conséquent, l’utilisation d’outils de création issus autant des cultures populaires que savantes m’apparaît incontournable et tout à fait naturelle.

Je suis convaincu de la pertinence brûlante de la rencontre improbable; par la multi-disciplinarité mais plus largement, par la diversité des pratiques, des expériences, des cultures, des visions du monde.

Biographie

Émile Couture débute sa pratique musicale par le saxophone, qu’il étudie pendant une dizaine d’années.

Il est membre du groupe de rock progressif expérimental, Végétarium, comme chanteur, saxophoniste, auteur et co-compositeur pendant 5 ans.

En 2011, après un double-DEC en musique et sciences humaines, il entre dans la classe de création du compositeur Yannick Plamondon au Conservatoire de Musique de Québec. Durant ses cinq ans au Conservatoire, il participe à plusieurs projets en collaboration avec l’École de Danse de Québec et le Conservatoire d’Art Dramatique de Québec en créant des musiques pour la scène et l’image. Il a également la chance d’être lu par le Trio Fibonacci, le Nouvel Ensemble Moderne, l’orchestre du Conservatoire de Musique de Québec et de nombreux ensembles étudiants de musique de chambre. Il a aussi pu échanger et assister à des séminaires de Philippe Leroux, Simon Bertrand, John Rhéa, Samy Moussa, Katia Makdissi-Warren, Gabriel Dharmoo et d’autres.

Il termine au Conservatoire en 2016, en obtenant un Prix à son examen de concours. Depuis, ses engagements professionnels reflètent la diversité de ses intérêts :

-Artiste invité à la deuxième édition du Bouillon d’Art Multi (BAM),

-Composition et performance pour Faudrait qu’on s’raconte, présenté en laboratoire public lors du Festival de Théâtre de l’Université Laval.

-Arrangement de trames sonores pour une comédie musicale.

-Musique pour la danse

Il perfectionne également sa formation en participant au Lab Bozinni (août 2015) et au Stage de Composition du Domaine Forget (juin 2017) où il reçoit les enseignements de Joshua Fineberg et Laurie Radford et écrit une pièce pour l’Ensemble de percussions Sixtrum.